Publié dans Culture

Orchestre national « Voa’Art »  - Une autre formation assurée par deux professionnels

Publié le lundi, 24 octobre 2022

Vers le professionnalisme. Faire des membres du « Voa’art, l’orchestre national de Madagascar », des chanteurs et artistes professionnels, c’est le pari lancé par le ministère de la Communication et de la Culture. Après la formation des chanteurs dispensée par le chef de chœur Xavi Ribes, c’est maintenant au tour des violonistes et violoncellistes de recevoir des cours. A cet effet, en collaboration avec l’Académie nationale des arts et de la culture (ANAC), deux enseignants de musique de renommée internationale sont de passage dans la Grande île durant deux semaines pour partager leurs expériences avec les membres de la chorale et les enseignants au sein du « Voa’Art ».

Il s’agit de Ghislaine Rouits, une professionnelle du violon alto de l’orchestre au sein de l’opéra de Massy-Paris et Philippe Cauchefer, un enseignant de violoncelle à l’orchestre national de Cannes (France). Ils sont dans nos murs depuis mardi dernier pour donner des cours de violon alto et de violoncelle aux musiciens membres de l’orchestre « Voa’Art ». 

L’objectif est d’élever le plus rapidement possible le niveau technique de ces élèves aux normes internationales mais surtout de les professionnaliser. Formation musicale, harmonie et analyse, tous les aspects sur la pratique du violon seront passés au peigne fin pendant ces moments de partage. En outre, les deux professeurs ont également apporté des matériels et outils dédiés pour la construction des violons et violoncelles tels que les jeux de cordes, colophanes, tendeurs, boutons, chevalets, sourdines et bien d’autres.

Eveillé 

Pour mettre en pratique la formation, l’orchestre « Voa’Art » donnera un concert de restitution le jeudi 27 octobre à 19h au centre culturel Ivokolo, situé à Analakely. Effectivement, cette manifestation représente l’un des défis lancés par le Président de la République, notamment celui d’assurer une formation de qualité au sein de l’ANAC, ce qui inclut la présence des formateurs étrangers de renommée internationale depuis le mois de février. Il est à rappeler que c’est grâce à l’initiative du ministère de Communication et de la Culture conduite par Lalatiana Andriatongarivo et aussi du soutien de l’association Hetsika Madagascar, à travers l’Académie nationale des arts et de la culture que le premier orchestre baptisé « Voa’Art, The National Orchestra of Madagascar » a vu le jour. Il s’agit du premier orchestre national public, créé à Madagascar. Actuellement, « Voa’Art » compte plus de 80 membres issus de toutes les Régions de Madagascar. Ils ont les mêmes aspirations et objectifs, en particulier celui d’évoluer et d’exceller dans leur domaine respectif. Ces jeunes musiciens sont capables d’effectuer des concerts et spectacles variés en jouant du jazz, de la musique classique, du tango ou de la salsa, ainsi que de la musique du terroir,… 

 

Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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